Etymologie et Histoire de Saint Tronc et Saint Loup

Le saviez-vous ?

La rue Verdillon ( du nom de la Famille Verdillon qui possedait terrains et bastide à cet endroit ) s'appelait jadis, traverse de la Vieille Chapelle, en référence à l'ancien couvent des Bernardines qui se trouvait vers l'actuel groupe d'immeuble les Roches.

La campagne La Pintade sur laquelle se trouvait une bastide ( angle F Mauriac et Romain Rolland ) tient son nom , non du volatile, mais du Provençal pintado ( repeint )

L 'actuelle école religieuse La Source ( prés de Maison Blanche ) a été par le passé maison pour aveugles puis maternité. Cette ancienne bastide doit son nom à la résurgence de la rivière de la Goufonne qui passe à proximité.

Le célébre marbrier Cantini (généreux donateur de la fontaine Cantini , place Castellane ) possédait sa bastide sur l'actuel Groupe d'immeuble "la Rose "

Le Vallon de Toulouze ( et non de Toulouse ) doit son nom au propriétaire des lieux Etienne Toulouze , qui en 1697 acquit les terrains. L'endroit fut initialement dévolu aux fours à chaux .

Le lieu dit La Sauvagère appartient à la famille Castinel, des marchands de grain établis sur la Canebière avant la Révolution. La topologie de l'époque étant peu adapté aux déplacements à cheval, un des propriétaires nomma sa bastide en fonction des difficultés qu'il avait à s'y rendre.

Les Micoucouliers était au siècle dernier un domaine dévolu à la culture de la vigne et de l'olivier . Le terrain de plusieurs hectares était le bien de la famille Castinel ( un des plus gros propriétaires de terre à Saint Tronc ) La maison de maître aujourd'hui disparue possédait un puit qui assurait le confort des occupants des lieux. La dense pinède environnante était un rendez-vous très prisé des chasseurs.

La bastide Grand Pré ( ancien chemin de Cassis ) fut le bien de la famille D'Anthoine ( famille très proche de Napoléon Bonaparte ) En effet, François Félix , D'Anthoine acquit la bastide en 1817. Son père resta Ignace D'Anthoine, riche négociant fut fait Baron de St Joseph ( bastide St Joseph , actuelle Mairie de secteur dans les quartiers Nord ) par l'Empereur Napoléon 1er,. Il resta dans l'histoire, d'abord comme Maire de Marseille de 1805 à 1813, puis comme époux de Rose Clary , soeur de Désirée Clary , épouse de Bernadotte et future Reine de Suède.

La bastide Bois Fleury a appartenu à Eugéne Velten , fils de Godfriend Velten , sénateur , administrateur de la Banque de France et fondateur des brasseries Phénix

CARVILLAN Au IX éme siècle de noter ère, CARVAILLANUS AGER" était une villa importante située dans une terre situé au- delà des rives de l'Huveaune. Cette villa, propriété des moines de Saint Victor fut offerte par un seigneur du nom de SIGOFREUS
Ce nom CARVILLAN demeura dans l'inconscient collectif , il désignait selon Alfred Saurel (La banlieue de Marseille, 1878 Editions Jeanne Laffitte ), des terres incluant "le château Berger, la campagne Pastré, le lotissement Fémy. Les autres sections de CAVAILLAN s'étendaient sur la rive sud -est de l'HUVEAUNE, (De l'actuel Parc Dromel, à la Sauvagère et jusqu' à l'actuel Pont de VIVAUX)
Le morcellement au fil des siècles des terres de Carvillan a donné naissance aux quartiers de Ste Marguerite et Saint Tronc

LE PARC DE MAISON BLANCHE La luxuriance de cet endroit est probablement due à la présence souterraine d'une nappe phréatique, lieu de stockage des multiples sources qui dévalent depuis la colline. La naissance d'une résidence privée à cet endroit doit être très ancienne, si l'on en juge par la taille des platanes, plusieurs fois centenaires.
Mes recherches s'axent à ce jour sur la présence probable d'une confrérie religieuse, non loin de là, car l on sait que les moines de Saint Victor possédaient, des terres nommées "Carvillan " Une chartre du 23 avril 1040, imprimée dans le cartulaire de St Victor sous le n° 52 renferme cette phrase
- Ego, Wicherius dono ....aquilid de proprietate mea, id Sarturano, in Arcolas, in Centrones, in plomberas" (Moi, Wicherius je donne une partie de mes biens qui se trouvent.. dans un quartier habité par les Centrones)

GENESE DE LA BASTIDE DE MAISON BLANCHE : d'aprés : Les bastides de Sainte Marguerite, joyaux du terroir Marseillais Henri Luppi , 1983, Comité du Vieux Marseille
Cette vaste bastide de 8 hectare était au tout début du XIX° siècle le bien de Mr Jean Baptiste Mouger , La maison comportait deux bâtiments dont la bastide niché au milieu du domaine complanté de vignes , oliviers et divers arbres fruitiers et feuillus.

En 1821, son propriétaire s'en dessaisit au profit d'un fabriquant de cotonnades imprimées, Mr Michel François Duclo qui deviendra par la suite Marguillier et trésorier de l'église Sainte Marguerite. Il prêtera même un orgue à la paroisse. A sa mort, la bastide devient le bien de Mr Flotte-Montauban , officier de cavalerie qui la revendit dés 1840 à un fabriquant de savons , Gaspar Paban, lequel s'en dessaisit dés 1846 au profit de David Cohen de Léon, rentier et ancien armateur. C'est lui qui fit construire la bastide telle que nous la connaissons aujourd'hui et qui la nomma Maison Blanche.
Certaines sources difficilement vérifiables formulent l 'hypothèse que Mr David Cohen de Léon fut le père adoptif d'un homme qui allait faire parler de lui pendant la guerre de 1914 -1918 et surtout pendant la débâcle de 1940, Le général Weygand.
Elle appartint ensuite au Sieur Edourad Meyer, négociant en métaux. Il la loua en 1894 à Mr Demetrius Caramano. Puis la bastide devint en 1906 le bien de Monsieur Emile Ferdinand Angst , négociant rue Mongrand, Vice Président du conseil d'administration de la CIE Nationale de navigation , ancien vice -consul du Brésil , consul de la fédération Helvétique. Mr Angst légua la bastide à son fils Georges qui la vendit à la ville en 1978. Un fonctionnaire de la municipalité l'occupa jusqu'en 1983 où la bastide devint Mairie du 9 éme et totalement ouverte au public
d'aprés : Les bastides de Sainte Marguerite, joyaux du terroir Marseillais Henri Luppi , 1983, Comité du Vieux Marseille

Auteur : Rémy Alacchi
Inspiré de: Les bastides de Sainte Marguerite, joyaux du terroir Marseillais Henri Luppi , 1983, Comité du Vieux Marseille


 

 

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